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Quelle partie de moi prend des décisions ?

Dernière mise à jour : 26 nov. 2024


Pour améliorer sa prise de décision et aller vers une véritable construction de la vie professionnelle et/personnelle que l'on souhaite, nous allons devoir comprendre qui est aux commandes de nos prises de décisions, pourquoi nous les prenons et effectuer un changement si besoin.


L'analyse transactionnelle (l'un mes outils préféré depuis 2013) fonctionne à partir du postulat que 3 parties en nous se composent notre personnalité:.

Le parent - L'adulte et l'enfant, celles-ci sont les différents états du MOI qui composent notre personnalité d'aujourd'hui. Ces 3 états sont reintés d'hier, de nos expériences, de notre histoire personnelle et également de nos croyances dites limitantes.


Sachez que parfois une simple compréhension d'un schéma et la conduite vers le déblocage, peut transformer votre situation..


Voyons comment se présentent (grossièrement ces états du MOI) :


  • La fonction parent

Son comportement ressemble à celui d’un parent en face d’un enfant dont il a la charge.

Nous distinguons deux typologies de cette fonction.

Le parent dit nourricier et le parent normatif, les deux possèdent des cotés positifs et des cotés négatifs. Suivant quel parent nous avons en nous et quel coté nous avons développer, nous n'allons pas agir de la même manière.


Le parent nourricier va avoir pour fonction de nourrir, de consoler et également d'entourer. ce qui signifie que l'on va avoir pour soi-même un comportement qui va nourrir la confiance en soi, on va également savoir s'encourager.

Le revers de la médaille c'est lorsque le parent nourricier devient :

  • Un parent sauveur pour les autres : Il ne regarde que ce qui va même si la prestation est globalement mauvaise (d'un point de vue professionnel par exemple), (sur)valoriser systématiquement, « pas grave, vous êtes fatigué-e, vous le ferez plus tard .

  • Lorsqu'il n'est pas à l'équilibre le Parent Nourricier trop faible (manque de tendresse >> peu de confiance en soi) ou trop fort (si trop protecteur >> pas l’occasion de développer leurs propres ressources).

    Etouffement de la prise d'initiative avec des adultes : Il va avoir la fâcheuse tendance de s'adresser aux autres, comme s'il s'adressait à un enfant ce qui va conduire à une forte dévalorisation de l'autre car le message inconscient qui est donner est : Tu n'es pas capable !


Le parent normatif prend les situations en charge, dirige, encadre.

Avec soi-même il va y avoir cette notion de "sois raisonnable" qui va intervenir, voir interdire.

Les problèmes vont arriver lorsque le parent normatif développe :

  • le Parent Critique : Il devient négatif, excessif, cherche ce qui ne va pas, et met l'accent sur cela en priorité.

  • En déséquilibre cela va donner : trop faible (aucun encadrement) ou trop fort (« camp militaire »)

  • Avec d'autres adultes : ne passe souvent pas bien, il peut y avoir beaucoup de conflits car peu d'espace pour l'empathie.

  • C'est LE parent qui aura une tendance aux abus de pouvoir : gourou, celui qui sait, l’autre n’a plus le pouvoir de décision sur sa propre vie.


  • La fonction Adulte

C'est lui qui est censé être aux commandes de chaque prise de décisions. Il est rationnel, raisonnable, sensé, en contact avec la réalité présente.

L’Adulte ne préjuge pas de la rencontre, il est présent et conscient, attentif à ce qui se passe.

Cette fonction va se voir dans des comportements comme :

Poser des questions pour évaluer un problème, se concentrer sur une tâche ou encore prendre le temps de réfléchir avant d’agir.

Bien sur être trop dans cette fonction peut conduire à un déséquilibre :

  • Trop d’Adulte : il peut paraître froid, à trop analyser les choses alors qu’on voudrait qu’il soit touché.

  • Perte de cette fonction ou faiblesse de l’Adulte : il perd ses moyens peut-être parce qu’il a peur ou qu’il s’énerve.


  • La fonction enfant

Il peut être libre, adapté soumis ou adapté rebelle . Il est immature, irresponsable et infantile.

L'enfant libre ne se préoccupe pas de l'opinion des autres, il réagit spontanément (pleure quand il a envie, saute de joie quand il a envie, se fâche quand il a envie...) sans se soucier des autres, et des usages.

Le déséquilibre survient avec l’Enfant Libre lorsque le comportement n'est pas toujours approprié : Parfois mieux vaut se contenir, retarder une réaction, tenir compte de l’autre.

  • Dans le cadre professionnel : Cela peut passer par l'interruption de la parole, avec les autres, à tort et à travers à chaque fois qu’on a une idée, plaisanter tout le temps.

  • Dans les moments sensibles : il va y avoir une absence de tact, ce qui est plutôt pénible (créer de la peine)

  • Certains interlocuteurs peuvent se trouver extrêmement déconcertées et vont avoir de la difficulté à accorer leur confiance.


L'enfant Adapté : Nous sentons l’Enfant de façon douloureuse en étant conscient du regard des autres (le besoin de plaire va alors émerger). Cette pression, réelle ou imaginaire, peut nous entraîner à faire ce qui est attendu de nous (nous soumettre) ou bien à résister (nous rebeller), on va alors parler d'enfant soumis ou rebelle. Ce n’est pas la pression mais notre façon d’y réagir qui produit ce résultat.

L'enfant Adapté soumis : Va avoir du mal à trouver sa place, il va être plutôt effacé, ne pas faire de vagues, va se plier aux demandes, l’opinion d’autrui compte énormément, il va peu se valoriser, l'important pour lui c'est d'avoir une vie sociale.

En cas de déséquilibre important :

  • S’il est trop présent : nous allons manquer de crédibilité, de solidité

  • Nous allons pas avoir le sentiment d’être soi : Tellement l'attention est portée sur les autres. Peu d'écoute de soi-même, de ses propres désirs, on ne sait plus vraiment qui l’on est au final (perte d'identité propre)

L'enfant Adapté rebelle  : Va avoir également du mal à trouver sa place car sous la pression extérieure (réelle ou imaginaire), tendance à l'opposition, au refus ( d'évolution, d'apprendre, au changement). Il est souvent confondu avec l'enfant libre mais n'en ai pas un car il est soumis à la colère au NON et n'est pas libre du tout.


Il n’y a pas de bons ou de mauvais états du moi, chacun à sa fonction, son utilité.

Ce qui est important c'est que l’état du moi (parent - Adulte - Enfant) actuel soit en cohérence avec la situation, soit optimisé.

La prise de pouvoir d’un des états du moi apporte de la rigidité à la « structure ».

Si l’état du moi Adulte est au centre des schémas, il est aussi au centre d’un « système » équilibré.

l’Adulte est aux commandes et chaque état du moi est « activé » en fonction des circonstances. Or, bien souvent lorsque intervient des dissonances dans nos affaires ou dans notre vie personnelle c'est le signe qu'un traumatisme conscient ou non à rigidifié la structure et que nous avons besoin de faire une sorte de mise à jour pour améliorer grandement notre situation.


Pour améliorer la cohérence de certaines de nos décisions, ou pour éviter d'éventuelles déconvenues, il peut être intéressant d'interroger nos États du Moi

Les accompagnements que je vous propose avec coaching-rh permet de mettre en évidence l'état du moi que vous avez privilégié et vous aider à travers le profilage, la thérapie et le coaching professionnel et personnel à remettre vos états du moi en alignement avec vos projets actuels d'affaires ou personnel.





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Valérie Ducourneau

Je vous remercie pour votre lecture, n'hésitez pas à me mettre un petit commentaire.

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