Les désillusions : Les marques d'un cerveau blessé par le traumatisme.
Dernière mise à jour : 26 nov.
Le choc émotionnel se manifeste après un événement traumatisant, douloureux ou extrêmement stressant.
Dans ces moments, le cerveau est inondé par des émotions, souvent négatives.
Lorsqu'une personne traverse un traumatisme, elle se sent submergée par une vague d'émotions dues à l'incapacité de l'amygdale cérébrale à comprendre et à réagir à ce stress intense.
En réponse à ce traumatisme, l'organisme active des mécanismes de protection, entraînant un état de choc.
Cependant, le choc diffère des réactions physiologiques, telles que la sécrétion d'adrénaline et de cortisol, qui nous incitent à combattre ou à fuir face au danger. Le traumatisme fait émerger des conflits intérieurs, et la charge émotionnelle devient alors insupportable.
L'amygdale ne peut pas accueillir ni traiter cette expérience.
La victime se retrouve alors en état de choc, paralysée et incapable de réagir de manière appropriée.
En fin de compte, cela représente une réponse corporelle instinctive à une situation perçue comme menaçante. La gravité et la durée des séquelles varient en fonction du type de traumatisme subi. Un état de choc peut se déclencher suite à un accident de la route, au décès d'un proche, à l'annonce d'une maladie, à une rupture amoureuse, à la perte d'un emploi ou à des conflits familiaux.
En d'autres termes : nous entrons dans un état de sidération qui modifie notre vision de l'environnement, cela s'appelle les illusions de l'ego.
Notre vision mobilise plus de la moitié des fonctionnalités du cerveau, déjà en terme physique mais également en terme physique et émotionnelle.
La vision de ce que nous interprétons est colorée par le traumatisme également, aussi, ce qui nous conviendrait ne va pas nous sauter aux yeux, nous pouvons le fuir, ou le combattre comme étant une source traumatique.
Les conséquences d'un traumatisme non résolu
Flashbacks ou reviviscences : L'individu peut revivre le traumatisme sur le plan mental, souvent à travers des souvenirs intrusifs ou des flashbacks, qui peuvent être déclenchés par des stimuli sensoriels ou des situations particulières. Cela va créer des schémas répétitifs dans son quotidien et instaurer des croyances limitatives.
Réactivité émotionnelle : L'individu peut éprouver des émotions fortes telles que l'anxiété, la peur ou la colère lorsqu'il se trouve confronté à des situations qui, de manière consciente ou inconsciente, évoquent l'événement traumatique.
Évitement : Les individus ont souvent tendance à fuir tout ce qui pourrait évoquer l'événement traumatique, que ce soit des lieux, des personnes ou des activités. Cela peut limiter leur vie quotidienne.
Symptômes somatiques : Un trauma non résolu peut se manifester par des symptômes physiques, tels que des douleurs, des tensions ou des troubles du sommeil.
Hypervigilance et réactivité : La personne peut devenir hypervigilante, constamment sur le qui-vive, ou réagir de manière disproportionnée à des situations ordinaires.
Conséquences sur les relations : Les traumatismes non résolus peuvent également impacter les relations interpersonnelles, rendant la confiance et l'établissement de liens durables plus difficiles.
Nos désillusions ne s'installent pas dans notre vie par hasard, il est important de le prendre au sérieux et de s'accorder le temps du soin du ou des chocs répétés, car, si non c'est toute votre vie qui va porter l'emprunte de ce/ces traumatismes.
Il ne s'agit pas d'une faiblesse au départ, la cause est sérieuse et va affaiblir notre vie, nos interactions, nos choix et cela peut être extrêmement impactant, en terme de résultat.
Un cerveau traumatisé à un impact global sur notre vie en terme de comportement, d'attitude, de réaction, de choix.
Choisir l'holistique, c'est choisir de s'éloigner de le souffrance, de la réparer en faisant de nouveaux choix conscients. Cela transforme inévitablement votre vie et sa qualité.
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